Le spleen du lundi matin

Après un dimanche morose, il fallait bien s'attendre à ce que le lundi commence doucement, très doucement.

Ma technique qui consiste à détourner mes pensées quand il vient me hanter l'esprit n'a pas bien fonctionné hier soir. J'ai rêvé de lui... Alors évidemment ce matin ce n'est pas la joie qui prédomine. Tout remonte et je n'arrive plus à chasser ces souvenirs. Tout me ramène à lui, une musique, un objet, tout... et n'importe quoi !
C'est l'enfer d'être toujours mentalement torturée comme ça.

J'ai dû faire une pause pendant que j'écrivais parce qu'évidemment je commençais à pleurer, inondée par un sentiment mitigé de tristesse et de colère impossible à évacuer autrement. Même quand je fais du sport et que je suis à deux doigts de rendre l'âme parce que je respire comme une truite hors de l'eau, j'y pense et je suis au bord des larmes. Dépression me direz-vous ? Certainement... Ca passera, pas le choix. Ca me rend folle d'être comme ça en plus... J'ai envie de parler à personne et pourtant j'en ai marre d'être seule. Je me suis enfermée dans un cercle vicieux et infernal qui me donne le tournis.

Si seulement je pouvais lui manquer.... si seulement il se rendait compte qu'il a fait une erreur.... si seulement il avait aussi mal que moi.... pas pour qu'on se mette ensemble, juste pour qu'il souffre... Je crois que je suis encore en train de dormir parce que je rêve beaucoup là. Je sais bien qu'il n'a sûrement aucun scrupule. J'aimerais bien c'est tout. Juste ne pas m'être fait avoir, juste qu'il ne soit pas une ordure.

Quand je commence à utiliser le conditionnel c'est très mauvais et puis tout remonte de nouveau donc stop....pour l'instant.